Parmi tous les ouvrages que j’ai vus à Dijon, ce sont certainement les « fleurs de papier » qui m’ont le plus émerveillée.
Des cartes réalisées en carton perforé avec de fines broderies sur gaze de soie en leur centre.
Le travail de découpage au scalpel est d’une finesse extraordinaire.
Des cartons entièrement travaillés qui se transforment – sous le scalpel magique de Sylvaine Lenoir – en une dentelle exquise.
J’avais acheté il y a quatre ou cinq ans déjà, une pochette de cartons perforés à la Croix et la Manière et j’avais réalisé des porte-aiguilles comme ceux-ci.
Soyez indulgentes, tout cela date de 2001.
Lorsque je suis rentrée, je ne pensais qu’à ces cartes et je voulus m’y essayer aussi.
Avec mon matériel d’encadrement, j’avais les outils pour attaquer.
J’y ai passé mon dimanche et ma soirée d’hier jusque très tard.
Pour la première fois, je me suis essayée sur une carte en dentelant uniquement les bords extérieurs. puis j’ai encoché –comme je l’avais vu- pour passer un ruban
Voilà le résultat !
J'ai adoré l'exercice et n’ai qu’une envie - renouveler l'expérience - mais cette fois-ci, sur un modèle plus élaboré.
C’est très long à faire, il faut être bien concentrée pour éviter les coups de scalpel malheureux.
Rien ne m’est arrivé fort heureusement.
Ce qui m’a pris le plus de temps, ce fut le laçage du ruban : toujours veiller à ce qu’il reste bien à plat et ne tourne pas.
Voici ce que cela donne à l’envers.
La carte va partir à présent chez sa destinataire
A vous d’essayer !
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